Suite à l’élimination des Aigles de Nice en ¼, de finale des Playoffs par les Brûleurs de Loups de Grenoble, Jean-François DUFOUR a été annoncé officiellement en tant que nouveau Manager général et co-propriétaire des Aigles de Nice pour la saison 25-26.
Filipe BASTOS, son ami de toujours et surtout Président et propriétaire des Aigles de Nice, a souhaité s’exprimé au sujet de son arrivée imminente en terres niçoises :
« Il y a 30 ans, j’étais un peu trop intense, un peu trop tout.
J’étais parfois trop, parfois pas assez. Et comme c’est souvent le cas, quand on brûle trop fort, certains s’éloignent, incapables de supporter la chaleur.
Mais pas lui.
Jean-François Dufour et moi, on s’est rencontrés chez les Géants de Saint-Jean, cette équipe, cette famille qui restera toujours ma deuxième maison.
Mais lui, il était destiné à autre chose.
Il a quitté les Géants, pris son envol, choisi une autre voie. Il a quitté Saint-Jean pour tracer son propre chemin.
Moi, je suis resté, un peu perdu, brûlant la vie par les deux bouts.
Mais malgré la distance, on ne s’est jamais quittés.
On se parlait, on se voyait l’été, on gardait ce fil invisible, ce lien qu’aucune absence n’a jamais pu effacer.
Et surtout, on rêvait.
On parlait hockey, sports, projets, avenir.
Et puis, un jour, on s’est dit à la blague :
« Imagine si on avait notre propre club de hockey un jour ? »
On n’avait pas un sou. Mais on avait un rêve.
Parce que rêver, c’est déjà construire. Parce que rien n’existe sans un rêve.
Quand l’occasion s’est présentée d’acheter un club, je savais pourquoi je devais le faire.
Ce n’était pas pour moi.
C’était pour lui.
Jean-François Dufour est l’un des plus grands cerveaux du hockey francophone. Je dirais même un des plus grands cerveaux du hockey, point.
Il méritait cette opportunité. Il méritait ce projet.
Mais on devait patienter.
JF, fidèle à lui-même, voulait terminer ce qu’il avait commencé. Avec sa classe légendaire, il a décidé de faire une dernière saison à Grenoble, par respect pour ceux qui l’ont fait grandir, pour ceux qui lui ont donné sa chance.
Parce que Dufour, c’est l’élégance, la loyauté et l’humanité incarnées.
Et quelle ironie… C’est justement Dufour et Grenoble qui nous éliminent.
Le 5 mars devient alors le vrai jour 1 de notre projet.
Et cette date… elle est remplie de sens.
Le 5 mars, c’est l’anniversaire de mon plus grand idole masculin, mon papa.
76 ans. Comme mon année de naissance. 7+6 = 13, mon chiffre porte-bonheur.
Certains diront que c’est une coïncidence. Moi, j’y vois un signe.
Ce projet est bien plus qu’une simple histoire de hockey.
C’est l’aboutissement d’un rêve de copains.
C’est une amitié qui défie le temps et la distance.
C’est une nouvelle aventure qui commence, avec un homme que je respecte, en qui j’ai une confiance absolue… et que j’aime énormément.
Et surtout… je me sens vivant comme jamais.
Parce qu’au fond, certaines choses sont écrites avant même qu’on les comprenne.
Ce n’est pas juste du hockey. Ce n’est pas juste un club.
C’est une amitié qui a survécu à tout. Une promesse qu’on s’était faite sans même s’en rendre compte.
Le 5 mars marque la fin d’un chapitre… mais surtout, le début du plus beau des projets.
Celui de bâtir, ensemble.
Celui de rêver, mais cette fois, pour de vrai.
Parce que parfois, la vie nous ramène exactement là où on devait être depuis le début.
Et nous, on est prêts. »

