Les ADN n’ont rien lâché et ont décroché leur place en Playoffs, malgré les difficultés rencontrées durant la saison ! A quelques jours du début de ces 1/4 de finale de Playoffs contre les Brûleurs de Loups de Grenoble, Nicolas TOMASINI, Manager Général des Aigles de Nice se livre sur le groupe et ses performances suite à cette belle qualification :

« Est-ce que cette accession aux Playoffs s’est faite dans la douleur ?
Nous avons eu une saison émotionnellement compliquée. Pendant un certain temps, nous étions dans le top 7, jusqu’à la défaite des BDL face à Chamonix qui nous a mis dans une mauvaise posture (8e). Par la suite, nous avons affronté deux équipes de haut niveau (Bordeaux, Rouen), contre lesquelles nous n’avons pas réussi à nous imposer. Cela nous a fait trembler jusqu’à la dernière seconde. Nous sommes fiers de la saison, malgré les complications. Se qualifier pour les Playoffs, c’est une belle réussite. Ils se sont accrochés, ils ont cru jusqu’au bout, se battant sans cesse dans chaque rencontre. Je suis épanoui de ce qu’ils ont produit.

Jouer à Grenoble te paraît-il insurmontable ?
Sur le papier, indiscutablement, et même dans la réalité, cela reste les meilleurs du championnat. Ils ont perdu la finale de la Coupe de France, mais le meilleur collectif à l’heure actuelle, c’est Grenoble. C’est l’équipe la plus complète, technique et talentueuse. Jouer face aux BDL, où l’objectif est de l’emporter 4 fois, c’est un défi. Ce ne sera pas simple. En revanche, nous connaissons leurs points faibles, qui sont répertoriés et connus de tous. Maintenant, à nous de trouver des failles, de nous accrocher, de les faire douter. Il faut faire en sorte qu’ils nous respectent. Si nous atteignons ce niveau, alors tout est possible.

Est-ce que ce quart de finale revêt un goût particulier pour toi ?
Grenoble est une formation pour laquelle je suis passé par la création (1999/2000). C’est sûr, j’ai un attachement particulier. Avec 25 ans passés dans ce club, je connais tous les salariés et les joueurs auxquels je suis attaché. Ce sont tous soit des amis proches, soit des copains. Retourner à Grenoble, ma ville natale, pour jouer un quart de finale avec les Aigles, c’est particulier. Il y a une odeur, une texture particulière à ce match, surtout en étant opposé à mon ami de toujours, Jean-François DUFOUR. C’est quand même un privilège. Dans la vie, j’ai eu deux chances comme celle-là : une fois en tant que représentant du club de Chambéry en Coupe de France, et cette fois-ci. »