L’ex-Capitaine des Boxers de Bordeaux Marc-André Lévesque rejoint les Aigles pour la saison 2023/2024. Arrivé en France en 2017 du côté de Lyon le défenseur de 32 ans n’a connu que 3 Clubs en Magnus jusqu’ici. Il prendra place aux côtés de son compatriote Louis Belisle pour l’exercice 23/24. 

Retrouvez ci-dessous l’interview Marc-André Lévesque : 

Les Aigles  (A) : Bonjour Marc-André et bienvenue. Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?

Marc-André Lévesque (ML) : Alors bonjour à tous, j’ai 32 ans et je suis natif de Longueuil, au Canada. J’ai débuté le hockey dans mon pays quand j’étais petit, jusqu’à évoluer dans le monde professionnel. Je suis ensuite venu en France où j’ai disputé 6 saisons en passant par plusieurs clubs.

A : Tu as joué plusieurs saisons au Canada puis aux États-Unis avant de rejoindre la France. Qu’est-ce qui t’a poussé à rejoindre l’hexagone ?

ML : J’ai toujours eu envie de jouer en Europe. Les ligues européennes m’ont toujours intéressé. J’avais envie de sortir de chez moi et de voir autre chose. Je ne regrette pas mon choix, j’adore la France et l’Europe en général.

A : As-tu ressenti un réel changement de niveau une fois arrivé en France ?

ML : C’est difficile à dire. Le style de jeu nord-américain est bien différent de celui en Europe. Aux États-Unis, j’évoluais dans le troisième niveau, qui est semblable au niveau de la Ligue Magnus. Il faut aussi admettre que le niveau ici en France s’améliore d’année en année. Il y a de très bons joueurs dans les deux ligues que j’ai fréquentées. Donc, c’est difficile de dire quel championnat est meilleur.

A : Quelles sont pour toi les grandes différences entre les ligues étrangères que tu as connues et la Magnus ?

ML : Il y en a plusieurs. D’abord, il y a le style de jeu, comme je l’ai mentionné précédemment. Je dirais qu’en Amérique du Nord, c’est un style de jeu axé davantage sur le pressing et le physique, tandis qu’ici en Europe, c’est beaucoup axé sur la vitesse et la finesse.

Il y a aussi le côté « business ». Au troisième niveau où je jouais aux États-Unis, les contrats ne t’apportaient aucune garantie. L’équipe pouvait te virer à tout moment si les performances n’étaient pas bonnes. C’était un environnement extrêmement compétitif et stressant.

A : Tu n’as connu que trois clubs en France, et le dernier était Bordeaux, où tu as joué pendant quatre saisons et même été capitaine. Était-il temps pour toi de connaître autre chose ?

ML : Pour être honnête, ce n’était pas ma décision initiale de quitter Bordeaux. Ça a été un choc. Mais ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. J’ai toujours su rebondir. Alors oui, c’est un nouveau chapitre dans ma carrière que je suis très heureux d’écrire, et j’espère qu’il sera positif. Je vais tout faire pour que tout se passe bien et que les résultats de l’équipe soient positifs aussi.

A : En tant que joueur d’expérience et ex-capitaine à Bordeaux, quelle place occupes-tu dans le vestiaire ?

ML : Je suis quelqu’un qui aime apporter de la bonne humeur dans un vestiaire. J’aime que l’ambiance soit détendue. Mais j’ai toujours été quelqu’un qui n’a pas peur de dire les choses. Je parle beaucoup dans un vestiaire, que ce soit pour encourager ou pour essayer de réveiller l’équipe si ça va mal. Je pense que le succès d’une équipe est en grande partie lié à la cohésion du groupe. 

C’est pourquoi, selon moi, il est important d’avoir de bons joueurs, mais surtout de bonnes personnes. J’aime m’assurer que le groupe vit bien.

A : Tu vas retrouver l’un de tes compatriotes avec qui tu as déjà joué à Bordeaux, Louis Bélisle. As-tu échangé avec lui avant de venir ?

ML : Oui, évidemment. Louis et moi avons joué ensemble pendant deux saisons. Forcément, nous avons échangé plusieurs fois avant que je prenne la décision de rejoindre les Aigles. Je connaissais déjà un peu la ville et la patinoire pour y avoir joué à quelques reprises. Mais il y avait d’autres questions et Louis ne m’a dit que du positif. La décision a été assez facile après.

A : Personnellement, qu’est-ce qui t’a motivé à rejoindre les Aigles et quels sont tes objectifs ?

ML : Nice a toujours eu de bonnes équipes et malheureusement les résultats n’ont pas toujours été là. C’est un club qui veut s’améliorer et j’ai senti ce désir lorsque j’ai échangé avec les dirigeants et l’entraîneur. J’ai toujours disputé les playoffs depuis mon arrivée en France et c’est mon objectif pour la prochaine saison. Je suis un compétiteur et je veux gagner. C’est tout ce qui compte pour moi.

A : Quelles sont, selon toi, tes principales qualités sur et en dehors de la glace ?

ML : Sur la glace, je me considère comme un défenseur capable de jouer dans les deux sens de la patinoire. Mon jeu repose beaucoup sur mes relances et ma compréhension des systèmes de jeu mis en place par l’entraîneur. Je me retrouve rarement dans une mauvaise position.

En dehors, je me considère comme un leader qui essaie de s’assurer que tout le monde pousse dans la même direction. J’apporte aussi ma bonne humeur et mon positivisme.

A : D’un point de vue un peu plus personnel, comment occupes-tu ton temps en dehors du hockey ? As-tu des passions, des hobbies ?

ML : J’aime passer du temps avec mes amis, me promener en ville ou me détendre à un endroit tranquille. J’apprécie également passer du temps chez moi et me reposer.

En ce qui concerne mes hobbies, j’aime pratiquement tous les sports, que ce soit pour y jouer ou simplement pour regarder des matchs, cela me plaît. J’aime aussi jouer un peu à la console.

A : Et pour finir, aurais-tu un petit mot à adresser aux supporters ?

ML : Bien sûr ! Depuis 6 ans, je les ai entendus me crier dessus et je dois avouer qu’ils ont réussi à me déstabiliser lors de quelques matchs. Cela témoigne de la passion de ces fans. J’ai hâte de les avoir enfin de mon côté et de pouvoir célébrer les succès de l’équipe ensemble.

D’ici là, passez un bon été et nous nous retrouverons bientôt à la patinoire !