Daniel Babka Junior disputera l’année prochaine sa troisième saison sur la Côte d’Azur. Le Slovaque de 26 ans avait rejoint les Aigles l’été dernier alors qu’il avait déjà évolué dans cette même équipe en 2017-2018. Il a disputé au total 49 matchs, dont une partie sous les ordres de son père, coach des Aigles de janvier à avril.

Retrouvez son interview ci-dessous :

Les Aigles (A) : Bonjour, Daniel, et félicitations pour ta prolongation. Dans quel état d’esprit es-tu, comment te sens-tu après cette annonce ?

Daniel Babka (DB) : Bonjour à tous. Je suis très content de rester à Nice. En ce moment, je suis en Slovaquie et je profite de ma famille tout en me préparant pour la saison prochaine.

A : Cette année, c’était pour toi la deuxième à Nice après ton passage en 2017. As-tu remarqué une évolution du club entre ton premier et ton deuxième passage ?

DB : Oui, bien sûr. Après mon dernier passage à Nice, j’ai été surpris de voir comment les choses ont évolué, notamment l’agrandissement du staff. Il y a également eu de gros progrès du côté extra-sportif concernant la visibilité du club, la patinoire est toujours pleine. Concernant le sportif, je trouve qu’il y a une bien meilleure organisation dans l’ensemble.

A : Sur le plan sportif, qu’est-ce qui t’a motivé à prolonger une saison sur la Côte d’Azur ?

DB : C’était davantage une question de sentiments et d’émotions pour moi. Je me sens vraiment bien à Nice. Je trouve que malgré le professionnalisme du club, il règne une ambiance familiale et je m’y sens très bien. En ce qui concerne le sportif, je sens que je peux apporter quelque chose de bon à cette équipe et je souhaite également rectifier le tir de la saison dernière où nous n’avons pas réussi à atteindre nos objectifs.

A : Personnellement, tu as vécu une saison un peu particulière, car tu as été coaché par ton père. Comment réagis-tu en tant que joueur lorsque ton coach est un membre de ta famille ?

DB : Ce n’était pas la première fois que mon père était mon coach, donc je suis habitué. Nous avons une super relation, donc ce n’est pas compliqué pour nous. Ce qui m’inquiétait un peu plus dans ce genre de situation, ce sont les relations dans le vestiaire, car lorsque votre père est l’entraîneur, le regard des joueurs peut changer, mais je n’ai absolument pas ressenti cela ici, et mes relations avec mes coéquipiers sont restées les mêmes.

A : Pour continuer sur le plan sportif, l’année n’a pas été simple avec cette 11e place. Qu’est-ce qui nous a manqué ?

DB : Je pense que c’est une conséquence de plusieurs facteurs qui nous ont touchés. Ça a commencé en décembre avec de nombreuses blessures, puis ensuite le drame qui a touché Arturs. Dans le vestiaire, ce n’était pas facile. Malgré tout ça, nous aurions pu accrocher les playoffs, mais à ce moment-là, nous avons connu une épidémie de grippe dans le vestiaire et nous manquions de profondeur de banc. Je ne cherche pas à nous trouver des excuses, il y a aussi eu des moments où nos individualités ont pris le pas sur le collectif, et cela n’est jamais bon.

A : Pour éviter de reproduire les mêmes erreurs, que penses-tu qu’il faut mettre en place personnellement et collectivement pour la saison à venir ?

DB : Je vais dire quelque chose qui revient souvent, mais je pense qu’il faut d’abord former un bon groupe humain pour constituer une bonne équipe.

A : Concernant tes objectifs personnels et collectifs, quels sont-ils ?

DB : Collectivement, c’est bien sûr d’atteindre les playoffs. Personnellement, je veux continuer à progresser et arriver dans les meilleures conditions pour aider l’équipe.

A : Sur un plan un peu plus personnel, comment occupes-tu ton temps en dehors du hockey ? Quels sont tes passions, tes hobbies ?

DB : Je viens de terminer mes études à l’université pour devenir professeur d’anglais et d’éducation physique. Sinon, je suis un grand fan de sports comme le skateboard et le snowboard. En Slovaquie, je participe activement à la mise en place d’événements autour de ces deux sports.

A : Et pour finir, le traditionnel petit mot à nos supporters.

DB : Je veux leur dire un grand merci, car même dans les moments difficiles, ils ont toujours été présents. J’espère que nous pourrons vous rendre sur la glace ce que vous nous donnez. À bientôt à Jean Bouin.