Kaïs Faure-Brac portera bien le maillot des Aigles pour la deuxième saison consécutive en septembre prochain. Le jeune attaquant de 19 ans, natif de Briançon, est arrivé sur la Côte d’Azur en septembre dernier. Il a disputé un total de 39 matchs cette saison. Retrouvez son interview ci-dessous :

Les Aigles (A) : Bonjour Kaïs, tout d’abord, félicitations pour ta prolongation. Qu’est-ce qui t’a poussé à prendre cette décision ?

Kaïs Faure-Brac (KF) : Bonjour et merci. En arrivant à Nice en début de saison, les dirigeants m’ont proposé un projet personnel et collectif intéressant pour franchir un palier dans mon évolution, ce qui s’est concrétisé à la fin de la saison. La vision de l’équipe pour la saison prochaine est ambitieuse et je souhaite en faire partie.

A : Cette saison a été ta première saison complète loin de Briançon. Comment as-tu vécu ce changement et comment t’es-tu adapté ?

KF : Effectivement, c’était ma première saison en dehors de Briançon. Le plus difficile a été de laisser mes anciens coéquipiers en début de saison, mais je savais que partir était la meilleure solution pour mon avenir. J’ai réussi à m’adapter rapidement grâce au soutien et au confort que le staff et l’équipe m’ont offerts dès mon arrivée jusqu’à la fin de la saison.

A : De plus, tu es arrivé fin septembre, alors que la saison avait déjà commencé. Comment as-tu été accueilli dans le vestiaire ?

KF : Comme je l’ai dit précédemment, je suis arrivé dans un groupe chaleureux, motivé et déterminé. Tous ces facteurs ont contribué à une excellente intégration de ma part.

A : Sur le plan sportif, cette saison a été quelque peu compliquée. Qu’est-ce qui nous a fait défaut, selon toi ?

KF : Sur la première partie du championnat, l’équipe a montré beaucoup de force et de cohésion, ce qui nous a permis de signer un bon début. Cependant, cela n’a pas duré, je ne saurais réellement expliquer ce qu’il s’est passé. De plus, nous avons dû faire face à de nombreuses blessures au sein de l’équipe, ce qui a également compliqué certaines rencontres. Sans oublier les deux tragiques événements qui ont également bouleversé notre équipe.

A : Sur un plan plus personnel, comment abordes-tu un match lorsque tu dois affronter un membre de ta famille, comme ce fut le cas contre Briançon cette saison ?

KF : J’aborde chaque match de la même manière. Sur la glace, je ne vois pas mon cousin comme un ami, mais c’est toujours agréable de pouvoir jouer contre lui, cela me motive encore plus. Ces matchs restent plaisants à jouer.

A : Tu es encore un jeune joueur, quels sont, selon toi, les aspects de ton jeu sur lesquels tu dois encore progresser ?

KF : Nous devons toujours progresser, c’est notre devoir si nous voulons atteindre de nouveaux sommets. Je vais continuer à travailler mon tir, qui est l’un de mes points forts, car je sais qu’il peut faire la différence.