Le jeune International Français Ivan Esipov jouera bel et bien sous nos couleurs la saison prochaine. Le joueur de 20 ans nous arrive des Scorpions de Mulhouse avec qui il a disputé les 3 derniers exercices. Il évolue en Magnus depuis l’âge de 17 ans et chose peu commune il a même évolué dans la même équipe que son père lors de ses débuts.   

Le défenseur nous a accordé une interview, il revient notamment sur son intégration en France et ses débuts précoces en Magnus : 

Les Aigles (A) : Bonjour Ivan, bienvenue à Nice. Peux-tu nous en dire un peu plus sur toi et ton parcours?

Ivan Esipov (IE) : Bonjour, j’ai commencé à jouer au hockey quand j’avais 4 ans en Russie, ensuite j’ai un peu suivi mon père et joué dans les mêmes clubs que lui. J’ai aussi fait 2 ans en Lettonie avant d’arriver à Bordeaux. J’ai joué 3 ans à Bordeaux et ensuite je suis arrivé à Mulhouse à 16 ans. J’ai joué avec les U18 et les U20 et je m’entraînais avec la Magnus en même temps, mais je ne pouvais pas faire de matchs, car je n’avais pas encore 17 ans. L’année d’après, j’ai fait ma première saison pro où on est allé jusqu’à la demi-finale de la Ligue Magnus. J’ai aussi fait ma première sélection EDF avec les U18. Les 3 ans d’après, j’ai joué à Mulhouse et j’ai été sélectionné à plusieurs reprises avec l’équipe de France A.

A : Tu n’es pas né en France, mais tu es arrivé jeune à l’âge de treize ans. Quelles sont les raisons de ce déménagement?

IE : On a déménagé en France car mon père était à la fin de sa carrière et il voulait la finir dans un beau pays comme la France.

A : Tu es arrivé du côté des Boxers de Bordeaux. Comment s’est passée ton intégration?

IE : Mon intégration s’est très bien passée. J’ai vite appris la langue et tous les gars m’ont aidé.

A : Ta formation a débuté en Russie pour ensuite continuer en France. Penses-tu que ton passage dans ton pays natal t’a donné de meilleures bases?

IE : Oui, je pense que ce n’est pas un secret. Le nombre de joueurs et le niveau général en Russie sont plus élevés qu’en France. Il y a beaucoup plus de compétition et d’entraînement qu’ici, surtout pour les jeunes.

A : Les années sont passées et tu as finalement choisi la sélection française. Pourquoi ce choix?

IE : Le choix s’est fait naturellement. Cependant, je n’ai pas encore obtenu la nationalité française, mais la demande est en cours. Je ne peux donc pas participer aux compétitions internationales officielles pour le moment, même si j’ai déjà été appelé en sélection. Si tout se passe bien, je l’aurai pour le prochain Championnat du monde et je pourrai représenter la France au plus haut niveau.

A : Tu as connu la Magnus dès l’âge de 17 ans avec les Scorpions de Mulhouse. Comment as-tu vécu ce changement à ton jeune âge?

IE : Ce n’était pas un gros changement, car je m’entraînais déjà avec la Magnus depuis mes 16 ans et l’année de mes 17 ans, on a fait beaucoup de tournois de préparation donc j’ai eu le temps de m’adapter. En plus, on avait pas mal de joueurs avec une grande expérience comme Kevin et mon père qui m’ont beaucoup aidé aussi.

A : Sur le plan national, tu as été plusieurs fois sélectionné en équipe de France. Qu’est-ce que ces sélections t’ont apporté d’un point de vue sportif?

IE : Bien sûr, être choisi en équipe nationale c’est une grande fierté et jouer contre les meilleurs joueurs des autres pays ça fait aussi énormément progresser.

A : Sur la glace, quelles sont tes qualités ?

IE : Mes principales qualités sont : mon patinage, ma vision de jeu et mon jeu sans palet car j’essaie toujours de couper les passes ou d’appuyer l’attaque. Je pense que je suis un joueur intelligent qui essaie d’être bon en défense mais aussi d’aider quand on a le palet.

A : Sur un plan un peu plus personnel, comment occupes-tu ton temps en dehors du hockey ? As-tu des passions, des hobbies ?

IE : En dehors du hockey, j’aime bien passer mon temps avec ma copine dehors, surtout à Nice. Je pense qu’il y a pas mal de lieux à visiter. Et bien sûr, un peu de jeux vidéo le soir.

A : Ce sera la première saison pour toi dans le sud-est de la France. Connais-tu déjà la Côte d’Azur ?

IE : Je connais bien la Côte d’Azur car ma copine y habite et en plus, on a eu le temps de visiter un peu quand on venait jouer ici avec Mulhouse.

A : Pour finir, un petit mot pour les supporters ?

IE : J’ai hâte de retrouver tous les supporters dans les tribunes et j’espère que nous allons les rendre fiers.