Notre manager général s’est exprimé à quelques heures du choc face aux Brûleurs de Loups à Jean-Bouin. L’occasion de faire un bilan sur le parcours en Coupe de France, les nombreux blessés qui sont à déplorer dans l’effectif depuis plusieurs semaines et la nouvelle de l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver 2030 à Nice et dans les Alpes françaises.

Quel regard portes-tu sur le parcours en Coupe de France ?

C’est une grande déception d’avoir perdu face à Amiens. La Coupe de France faisait partie de nos objectifs. Mais il faut être réaliste. Depuis le début de la saison, nous sommes décimés par les blessures. Et les trois déplacements en Coupe de France n’ont pas arrangé les choses, avec plus de 5000 km parcourus au cours de ces trois tours. Face à Amiens, nous avions sept joueurs absents. Et cela ne va pas s’arranger face à Grenoble.

Quels sont les joueurs blessés actuellement ?

Marc-André Lévesque souffre d’une luxation de l’épaule. Il a quand même tenu à jouer face à Amiens. Il devrait être absent entre 3 à 8 semaines. La saison de Kasper Elo (ligaments du poignet) est quant à elle déjà terminée. Il faisait partie de nos joueurs phares, sa ligne tournait bien. C’est aussi le cas d’Isaac Charpentier (hanche), notre deuxième gardien, qui n’a pas joué de la saison et qui ne reviendra pas cette année.

Ondrej (Kopta) a reçu un palet dans la tête. Il souffre d’une triple fracture au visage. Son retour n’est pas pour tout de suite. Et puis il y a les blessures passagères, comme pour Kaïs (Faure-Brac) ou Bryan (Sautereau), qui ont manqué les derniers matchs. Louis (Vitou), lui, attend le résultat de son diagnostic. Lui aussi a reçu un palet dans la tête…

Cela explique l’arrivée en urgence de Luka Kalan et celle, récente, de Radek Cip ?

Absolument. Surtout que d’un accord commun, nous avons mis fin à notre collaboration avec Joonas Larinmaa. Lors des derniers matchs, nous avons joué à deux lignes et demi en attaque. Ce n’est pas viable à ce niveau-là. Luka (Kalan) a déjà montré de belles choses. C’est positif. Nous attendons aussi beaucoup du renfort de Radek (Cip). Malgré ces nombreuses blessures, nous sommes toujours dans la course pour décrocher cette huitième place. Il faut serrer les dents en attendant des jours meilleurs. La trêve va nous faire du bien.

Sauf surprise, Nice et les Alpes françaises devraient organiser les Jeux olympiques d’hiver 2030. Qu’est ce que cela t’inspire ?

Pour notre région, c’est magnifique. Je tiens à saluer le travail de notre maire. Ces Jeux Olympiques représentent une immense opportunité pour le club. Cela fait longtemps que l’on attend une nouvelle patinoire, primordiale pour l’essor du club. À l’heure actuelle, nous sommes bloqués dans notre développement.

En plus des horaires de glace supplémentaires, des espaces pour les partenaires, des bureaux pour l’administratif, d’une salle de musculation ou d’une buvette à nous, cette nouvelle patinoire pourra nous permettre aussi et surtout de former des jeunes. Et dans les moment difficiles que nous traversons, faire appel à des jeunes du centre de formation est la meilleure solution.